Comme chaque année, l’ordre national des pharmaciens a publié son panorama démographique au 1er janvier 2018. Plusieurs tendances se confirment :
Une profession dynamique qui se renouvelle avec la tranche des moins de 33 ans qui est prépondérante (15,9% des pharmaciens)
Une profession particulièrement féminisée avec 67,3% de femmes
Une profession qui se réorganise avec une diminution de l’orientation vers l’officine (-5,7% sur 10 ans) et un intérêt grandissant pour l’industrie (+13,1% sur 10 ans) et les établissements de santé (+39,4% sur 10 ans)
Contrairement aux médecins, le maillage territorial est préservé avec un accès à une officine à moins de 15 minutes. Alors que l’heure est aux lamentations sur les déserts médicaux qui gagnent du terrain, cette bonne couverture pharmaceutique est plutôt réjouissante
C’est assurément un vent d’optimisme qui souffle sur une profession qui a su aller de l’avant en acceptant de nouvelles missions (entretiens pharmaceutiques, vaccination, bilan de médication etc..). Fini l’image du commerçant, le pharmacien s’affirme de plus en plus comme un professionnel de santé à part entière. Ces nouvelles missions séduisent les jeunes pharmaciens qui n’hésitent pas à s’installer dans des endroits désertés par leurs homologues médecins.
Les bonnes nouvelles sont si rares qu’on aurait tort de ne pas s’en réjouir !